Jonalize

Jonalize

Juillet 2008 ; Les Sables d'Olonne Barcelone

La décision était prise depuis Janvier :
Jonalize part pour la méditérannée : objectif : des eaux plus chaudes, un temps meilleur, la Corse pour cet été ou l'été prochain.

Le bateau était prêt pour un convoyage pendant les vacances de Pâques, mon équipier de papa aussi.
Malheureusement, le golfe de Gascogne et ses tempêtes en avaient décidé autrement.

Nous avons donc dû patienter jusqu'au début Juillet.

Là encore, le temps se met mal et c'est sur une fin de dépression que nous partons, des Sables, cap au plein sud pour passer sous un flux de SW entre 5 et 6 en permanence annoncé pendant une bonne semaine.

Et quand on n'est pas dans du 5 ou 6, c'est du petit temps.

Vents légers, voile moteur : arrêt à Gijon, mouillage une nuit au Cisargas (un petit archipel au goût de bout du monde entre la Corogne et le Cap Finistère) et enfin la côte ouest Espagnole puis Portuguaise.

Ces côtes seront marquées cette année par l'instabilité du vent là ou 4 ans auparavant descendait un alizé établi à 5 mini en permanence.

Donc patience et vigilance au passages des différents caps, Finistère, de Roca et Sao Vicente où des rafales à 20 nœuds vous cueillent au milieu d'un vent jusque là à peine établi à 10 !

Jolie journée au Sud du Portugal face à Faro mais ensuite une nuit de galère pour traverser le golfe de Cadix (la ligne droite jusqu'à Gibraltar à nouveau barrée par une remontée de force 6 du détroit).
Clapot infernal et vents changeants : génial ! Tout cela pour se faire cueillir au matin par 20 à 25 nœuds juste avant Cadix.
Bon alors tant pis :  la belle ce sera pour une autre fois : arrêt d'une nuit à Chipiona, mignonne petite escale. Tapas sur la promenade le long de la plage : ça vous requinque un équipage.

20 Juillet : départ de Chipiona, temps médium, le vent passe progressivement portant dans la journée avec un ciel qui se dégage et un grand soleil sur Trafalgar.



Les courants deviennent très nettement portants vers le détroit, une arrivée et un détroit de Gibraltar de rêve à 10 nœuds au GPS.

Evidemment, en sortie de détroit, la soufflerie se met en marche mais cela permet de sortir en début de nuit après avoir vu cette fois-ci le caillou.



La nuit est assez agitée avec encore du vent du détroit, nous prenons la direction de la côte entre Malaga et Alméria pour se mettre à l'abri du passage d'une dépression prévue pour les jours à venir.

Arrivée de nuit à Motril, un port de commerce qui n'a l'air de rien, que les guides Français n'indiquent pas, mais qui recèle un bassin de plaisance et un club nautique charmants avec un accueil très sympa y compris pour vous prendre les amarres à 1h du matin.

Ambiance des grands Yacht clubs du bout du monde : une escale super !



Repartis le 24 Juillet après la bascule de vent.
Arrêt gas oil à Denia pour être tranquille jusqu'a l'arrivée, nous mettons pied à terre à el Masnou à quelques miles dans le NE de Barcelone.

Bilan :
Convoyage sympa mais avec des conditions de temps moins établies et souvent moins agréables que lors du convoyage précédent sur la même route.

Jonalize s'est (comme d'habitude) super bien comporté.

La pile à combustible est un engin génial : nous ne nous sommes pas préoccupés d'énergie pendant 20 jours, la pile nous a elle même prévenu des changement de combustible necessaires : le top !




30/12/2008

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